Posturologie

Orthomagazine : Posturologie

« Marcher, courir, saisir un objet, écrire ou même porter son regard ou poser sa voix, respirer, voire parler sont des actes moteurs que nous réalisons quotidiennement, lorsque tout va bien, sans réfléchir et sans effort. Mais ils supposent que le système postural fin soit opérationnel » disent ici Philippe Villeneuve et Sylvie Villeneuve–Parpay. En cas de défaillance, la posturologie peut jouer à l’interface entre plusieurs disciplines médicales.

Villeneuve Philippe, Sylvie Villeneuve–Parpay, Pierre-Marie Gagey

Posturologie, un pont entre les thérapies fonctionnelles
Orthomagazine — n° 54 — 2004 — p 20–25


L’examen clinique posturologique debout évidemment !

Au cours d’une consultation commentée, Philippe Villeneuve nous a décrit le protocole d’un bilan posturologique sur plate-forme stabilométrique. Il nous a également présenté une sélection de tests de posturologie.
L’ objectif d’un bilan posturologique est double. D’abord définir la qualité des oscillations en posture orthostatique par une plateforme de stabilométrie. Ensuite, évaluer la qualité du tonus musculaire dans le mouvement par le bilan posturo-dynamique.
La consultation commence donc par un bilan posturologique sur plate forme de stabilométrie-podomètre. Lors de cet examen, le patient est pied nu et en sous vêtement. La qualité des pressions plantaires ainsi que les oscillations du centre de gravité du patient sont analysées.

Jérémie Cogan — Ostéopathe et Reza Redjem-Chibane
L’ostéopathe Magazine — Mars / Avril / Mai 2015 — N°25 — p 34 à 37


Douleurs chroniques, neuropathiques & posturologiques : comprendre & prendre en charge

L’Association Posturologie Internationale (API) organisait les 28 et 29 janvier 2017 à la Faculté de Médecine René Descartes (Paris V) ses 24èmes Journées de Posturologie Clinique.
Le thème : Douleurs chroniques, neuropathiques et posturologiques

Reza Redjem-Chibane et Laurent Marc — ostéopathe DO
L’ostéopathe Magazine — Mars / Avril / Mai 2017 — N°32 — p 18 à 37


Stimulations cutanées plantaires, stabilisation posturale et cognition

Ce texte fait partie des communications présentées à la journée scientifique du 11 juin 2010 de l’IFPEK de Rennes. Le thème de la journée était “Le contrôle moteur : de la perception à l’action”.

Lorsqu’un enfant peine à lire, le premier réflexe du corps enseignant et des parents est, à juste titre, de demander une vérification de son acuité visuelle. Mais l’ophtalmologiste sait que le jeune dyslexique fait face à d’autres problèmes : saccades, fixation et tonus des muscles oculomoteurs sont chez lui souvent défectueux alors que localiser un objet, fixer un mot dans la phrase pour le lire exige la stabilité du regard du lecteur.

Philippe Villeneuve, Sarah Recoules, Bernard Weber
Kinésithérapie la revue — 2010 — p 25


Kiné Actualité : La posturologie, un champ d’avenir

Révélée, en France, dans les années 80 par les publications des docteurs Baron et Gagey, la posturologie, méthode scientifique d’observation de la position debout, a depuis franchi les portes de l’hôpital et des cabinets jusqu’à la création, en 2000, d’un DIU en posturologie clinique. Son intérêt réside notamment dans son interdisciplinarité.

Marie-Laure Wallon
La posturologie, un champ d’avenir
Kiné Actualité — n° 1057 — 22 Février 2007 — p 12–15


Réalités ophtalmologiques : Stimulation plantaire et dyslexie

Dans sa posture érigée, tant posturale que dynamique, l’homme dépend étroitement de ses pieds et de leur positionnement. Romberg, en 1853, avait déjà observé que les oscillations posturales augmentent lorsque la vision est occultée, mais également lorsque la base de sustentation est réduite.
Le système podal représente à la fois la base d’appui posturale, la sortie du système de stabilisation et l’interface sensorielle entre l’environnement terrestre et le système nerveux central.
Cela implique que toutes les modifications apportées au niveau de la sole plantaire, qu’elles soient biomécaniques, sensorielles ou nociceptives, ont une répercussion sur l’équilibre postural et oculomoteur. Ce n’est qu’au décours d’un examen clinique long et spécifique des troubles posturaux que le podologue détermine les stimulations les plus adaptées à la posture du patient.

Philippe Villeneuve, Sylvie Villeneuve–Parpay
Traitement postural et stimulations podales. Dossier œil, proprioception et posture Coordination P. Quercia.
Réalité Ophtalmologique — n° 122 — 2005 — p 9–16


Répercussions sur la posture du pied d’un stimulus potentiellement nociceptif : l’épine irritative d’appui plantaire inconsciente

L’épine irritative d’appui plantaire inconsciente (EIAPI) affecte la somesthésie cutanée plantaire et provoque, par modification des systèmes de contrôle, des activités posturo-cinétiques.
Cette pathologie provient d’un stimulus potentiellement nociceptif transmis par les barorécepteurs cutanés. L’EIAPI est définie par une variation du score posturodynamique entre sol dur et sol mousse et affecte le résultat des tests sensoriels.
Lors des bilans podologiques, la réalisation de plusieurs tests sur les différentes positions de l’arrière-pied, des médio et avant-pied, est recommandée.

Marc Janin, Philippe Dupui
Laboratoire de physiologie, faculté de médecine de Rangueil Toulouse
Revue du podologue — Janvier-Février 2011

Pour bien comprendre ce qu’est la posturologie, il est nécessaire de repartir de l’étymologie et de la distinguer des termes posture et posturopodie. Ces trois mots, souvent confondus, véhiculent des concepts différents qu’il est important de définir.

Dossier coordonné par Philippe Villeneuve Ostéopathe-podologue, Paris (75)
Président de l’Association de Posturologie Internationale
Revue du podologue — n° 17 — Septembre-Octobre 2007 — p 7–25


Revue du podologue : Posture, posturologie, posturopodie (Mars 2011)

Étude multicentrique sur la douleur podale

Chaque praticien a réalisé systématiquement, avec l’accord du patient et avant tout soin de pédicurie, un bilan qui comprend une évaluation par une échelle visuelle analogique (EVA) des douleurs podales ressenties par le sujet chaussé et une localisation codifiée des hyperkératoses plantaires et digitales et des pathologies ungéales. Après le soin de pédicurie qu’il détermine en conséquence et à son habitude, le praticien procède à un nouveau bilan identique.

Dossier coordonné par Brun-Engler Pascale, Villeneuve Philippe, Villeneuve-Parpay Sylvie, Weber Bernard
Revue du podologue — n° 38 — Mars-avril 2011 — p 13–16


Clarification de la notion clinique d’épine irritative d’appui plantaire – effets posturaux et oculomoteurs et intérêt diagnostique du quotient plantaire

Introduction : Nous avons évalué si des sujets avec Inefficience des Afférences Plantaires (IAP), caractérisés par un Quotient Plantaire (QP) <100, sont plus instables et contrôlent moins bien leur vergence que les sujets au QP normal (i.e. >100, SQPN). Nous avons aussi recherché quels paramètres de stabilité sont affectés par l’interposition de mousse dans les deux groupes.

Arnaud Foisy, Podologue DO , Zoi Kapoula, PhD
Mains Libres – n° 3 – Septembre 2017 – p 31-40


Le pied humain organe de la posture orthostatique

Le pied de l’homme est un organe complexe qui possède de nombreuses fonctions. Il participe à la marche par ses fonctions de soutien, de propulsion, de réception, et d’amortissement. Il participe de façon privilégiée aux réactions d’équilibration orthostatique en nous informant constamment des mouvements de notre masse corporelle par rapport au sol grâce à des mesures de pression. Seul le pied humain possède autant de qualités.

Philippe Villeneuve
Kinésithérapie Scientifique – n° 294 – octobre 1990 – p 47-51